CLASSES SOCIALES ϟ

LA NOBLESSE ϟ La noblesse représente 20% de la population sédunienne. Elle est divisée en deux catégories : d'une part, la noblesse de sang et d'autre part, la petite noblesse. La noblesse de sang se transmet, comme son nom l'indique, par le sang. Pour appartenir à cette catégorie, il faut que tous vos ancêtres, sans exception, appartiennent à cette noblesse prestigieuse, dont le titre se transmet de génération en génération. Pour cette raison, les mariages y sont souvent arrangés, bien que cela n'évite pas toujours la naissance de "bâtards". Au sein de la petite noblesse, on retrouve tous les nobles qui sont issus pour moitié seulement de la noblesse de sang, mais aussi les personnes qui ont été anoblies par des nobles de sang suite à un certain nombre de services rendus. Quoi qu'il en soit, petite ou de sang, la noblesse confère un certains nombres d'avantages : le travail n'est pas obligatoire, les loisirs sont nombreux, l'argent ne manque jamais et les terres se transmettent de génération en génération.

LA BOURGEOISIE ϟ la bourgeoisie représente 20% de la population sédunienne. Les bourgeois sont, le plus souvent, des marchands ou des artisans qui se sont enrichis grâce à leur commerce. Certains peuvent être bien plus riches que les nobles mais la fortune d'une partie d'entre eux reste pour le moins modeste. Leurs bénéfices leur permettent de vivre plus ou moins confortablement et de s'octroyer quelques loisirs et passe-temps.

LE CLERGÉ ϟ le clergé représente 20% de la population sédunienne. Il se compose d'hommes de foi aux fonctions plus ou moins importantes. En réalité, la majorité des clercs a choisi la voie divine pour son confort. Les postes de prêtres et prêtresses sont, en effet, avantageux : ils offrent un certain revenu pour de moindres efforts. Tous les membres du clergé ne sont donc pas les plus fervents serviteurs des divinités, bien qu'il existe de chastes exceptions.

LA PAYSANNERIE ϟ la paysannerie représente 40% de la population sédunienne. Les profils des paysans sont très divers : on y trouve des ouvriers, des agriculteurs, des artisans, etc. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la paysannerie n'est pas majoritairement pauvre. Certains ouvriers, travaillant pour de notables bourgeois ou pour de fructueuses entreprises, ont des salaires tout à fait honorables. Néanmoins, la misère existe malgré tout et certains paysans ont à peine de quoi survivre chaque jour. Pour ces derniers, les loisirs sont complètement délaissés pour leur principale préoccupation : se nourrir.